Il existe plusieurs cas d’exonération totale ou partielle de la taxe foncière.
En effet, il est possible d’être exonéré de manière permanente à condition que le bien soit un bâtiment rural affecté de manière permanente et exclusive à un usage agricole, que le bien soit la propriété d’un grand port maritime et que le bien bâti appartienne à l’Etat.
Il existe également un cas d’exonération de taxe foncière d’une durée de deux ans, en effet, les logements neufs bénéficient d’une exonération de la taxe foncière pour les deux premières années à partir du 1er janvier de l’année qui suit la fin des travaux.
L’exonération est totale si votre immeuble est affecté à l’habitation, que ce soit une résidence principale ou une résidence secondaire.
En revanche, l’exonération sera partielle si votre immeuble est affecté à un autre usage que l’habitation tel qu’un usage industriel ou encore commercial.
Les nouvelles constructions ou reconstructions, les additions de construction sont considérées comme étant des logements neufs. Lorsque la transformation d’un bâtiment qui a pour vocation le changement d’affectation s’accompagne de travaux importants, le bâtiment peut également être exonéré de taxe foncière pour une durée de deux ans.
Attention, cette exonération temporaire de deux ans est subordonnée à la déclaration du changement par le propriétaire, dans les 90 jours de sa réalisation définitive. En revanche, si la déclaration est souscrite hors-délai, l’exonération s’applique pour la période restant à courir après le 31 décembre de l’année suivante.
Lorsque des travaux ont été effectués en vue de réaliser des économies d’énergie, une exonération de taxe foncière de trois ans est également possible sous réserve de respecter certaines conditions. En effet, le bien doit avoir été achevé avant le 1er janvier 1989, la liste des équipements est précisée par l’article 18 bis de l’annexe IV du CGI. En revanche, il convient de préciser que cette exonération de 50% ou 100% doit être votée en amont sur délibération des collectivités territoriales et avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante.