Selon le ministre des Comptes publics, il n’est pas prévu d’avoir plusieurs résidences principales en ce qui concerne la taxe d’habitation, même pour les contribuables qui doivent avoir deux résidences pour des raisons professionnelles ou qui bénéficient d’un logement de fonction.
À partir de 2023, aucun logement occupé en tant que résidence principale n’est soumis à la taxe d’habitation. Cependant, une taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non destinés à la résidence principale (THRS) est maintenue (CGI art.1407).
En général, la résidence principale correspond au logement dans lequel le contribuable réside habituellement.
Cependant, si un contribuable possède un logement de fonction ou occupe un logement situé à proximité de son lieu de travail, mais que son conjoint et ses enfants résident effectivement et en permanence dans une autre habitation, cette dernière peut être considérée comme la résidence principale du contribuable.
Dans ce cas, à partir de 2023, seul le logement de fonction ou situé à proximité du lieu de travail, considéré comme une résidence secondaire, est assujetti à la Taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
C’est le cas, par exemple, des logements de fonction, y compris ceux occupés pour des raisons de service, de certains fonctionnaires tels que le personnel de l’éducation nationale ou les gendarmes et les officiers de police.
De plus, les ménages disposant d’une résidence pour des raisons professionnelles peuvent demander une réduction de la majoration de la THRS qui leur est éventuellement applicable, sur décision de la commune (CGI art. 1407 ter, II.1°).
Rép. Midy n° 4715, JO 18 juillet 2023, AN quest. p. 6778